1/ Le tartre : Réducteur de rendement
Conséquences sur le corps de chauffe :
0,1 mm de tartre, c’est une perte de rendement de 5% et une élévation de la température du métal de 90°c.
2/ Les micro-organismes
Conséquences :
- Dégagements gazeux
- Développement bactérien qui limite la circulation de l’eau
et peut être à l’origine de la formation de méthane :
- Création de matière organique
- Corrosion de certains métaux
- Dégradation des glycols
3/ Les Chlorures
Le taux de chlorure relevé sur l’eau d’appoint ainsi que sur l’eau du réseau de chauffage est régulièrement supérieur à 50 mg/l. Si ce taux reste dans les normes de potabilité (<200mg/l), il est incompatible avec une utilisation technique sans un traitement de protection adapté de type TALARI.
Un taux de chlorure élevé (présence de sels), en l’absence de traitement adapté, provoquera des percements sur les différents métaux et cette action sera particulièrement rapide pour l’aluminium et l’inox.
La vitesse de dégradation des installations dépend fortement de la qualité de l’eau d’appoint.
Nous assistons à une forte dégradation de la qualité d’eau de ville pour une utilisation Technique, sur le quart Nord-Ouest de la France. Cette dégradation se traduit par une forte augmentation du taux de chlorure dans l’eau
4/. Oxygénation de l’eau : oxydation des matériaux
Conséquences :
- Une oxydation et dégradation des radiateurs sous forme de paillettes et une eau souvent marron (rouille)
- Risque d’obstruction des planchers
- Développement bactérien
- Corrosion du vase expansion
5/ La corrosion entre matériaux
Des métaux différents + de l’eau = 1 pile -> phénomène d’électrolyse